Lady A poursuit Lady A
Il y a quelques semaines, les membres du groupe anciennement connu sous le nom de Lady Antebellum ont annoncé qu'ils changeraient leur nom pour Lady A afin d'éliminer toute connotation liant le groupe à l'esclavage. La chanteuse de blues basée à Seattle, Anita White, s'est manifestée en affirmant qu'elle utilisait ce nom depuis des années. Après des semaines de tentatives pour parvenir à un accord avec le chanteur, le groupe a annoncé qu'il allait intenter une action en justice.
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"Aujourd'hui, nous sommes tristes de partager que notre espoir sincère de nous unir à Anita White dans l'unité et dans un objectif commun a pris fin", a déclaré le groupe Lady A dans un communiqué aux médias. "Elle et son équipe ont exigé un paiement de 10 millions de dollars, c'est donc à contrecœur que nous sommes arrivés à la conclusion que nous devons demander à un tribunal de confirmer notre droit de continuer à utiliser le nom Lady A, une marque que nous détenons depuis de nombreuses années."
Il semblerait que le groupe ait décidé de poursuivre en justice après « la tentative de White de faire valoir de prétendus droits de marque sur une marque que les plaignants détiennent depuis plus d'une décennie. » Le groupe ne demande aucun dommage financier.
Selon le procès, le groupe utilisait le nom de Lady A, en plus du nom de Lady Antebellum, depuis 2006-2007. Ils ont officiellement abandonné le nom de Lady Antebellum le 11 juin à la lumière des manifestations en cours contre l'injustice raciale.
Lady A est devenue une marque officielle du groupe en 2011 après que personne ne s'est opposé au nom. Avant 2020, White ne s’est jamais manifesté pour les défier en utilisant ce nom.
Bien que l'équipe juridique du groupe reconnaisse que White s'est identifiée comme Lady A depuis 2010 et utilise ce nom sur sa page Spotify, ils notent également que son public, beaucoup plus restreint, devrait jouer un rôle dans le droit du groupe à ce nom.
Apparemment, depuis le changement de nom, les choses n'ont pas toujours été aussi difficiles entre les deux camps. Le 15 juin, White a publié un appel Zoom entre elle et le groupe sur sa page Instagram. Lors de l'appel, les artistes ont convenu qu'ils pourraient tous les deux continuer à utiliser le nom et ils ont même parlé de collaborer sur un numéro musical.
Cependant, le lendemain, White a déclaré à la presse qu'elle avait reçu un projet d'accord de la part de l'avocat du groupe et qu'elle n'en était « pas contente ». Leur camp essaie de m'effacer et j'en dirai plus demain", a-t-elle déclaré. "La confiance est importante et je ne leur fais plus confiance." White n'a fourni aucun autre commentaire sur ce qui s'est passé.
Les représentants légaux de Lady A ont laissé le commentaire suivant : "Nous sommes déçus de ne pas pouvoir travailler avec Anita dans ce but plus important. Nous sommes toujours déterminés à nous éduquer, à éduquer nos enfants et à faire notre part pour lutter pour la justice raciale dont notre pays et le monde ont désespérément besoin. ...Nous espérons qu'Anita et les conseillers qu'elle écoute actuellement changeront d'avis sur leur approche. Nous pouvons faire bien plus ensemble que dans ce conflit.
Nous souhaitons bonne chance aux deux équipes pour parvenir à une résolution qui leur convient.
